
Le Grand Charran se trouve inscrit dans un périmètre situé entre l'avenue de Chabeuil, la rue Faventines, l'avenue du Grand Charran, les rues de Coulmier et de l'Armée Belge.
Au début (aprés guerre) le quartier était principalement composé de prés, de champs et de jardins.
Autour le la rue Marc Sangnier, des jardins étaient entretenues par des habitants du centre ville.
Il y avait aussi un tissu d'entreprises artisanales et de commerces semble t'il plus vivant qu'aujourd'hui. On trouvait à l'angle des rue Gallieni et Faventines : la laiterie Collongeat qui allait chercher le lait jusqu'a Peyrus et Combovin, au fond de l'impasse Mr Fléchon faisait commerce de bois de chauffage, en descendant la rue Faventines à droite on passait devant la serrurerie Blanc, la cordonnerie Valentini, l'épicerie café Gerfand,et la blanchisserie des 2 cygnes pour aller jusqu'au “clos joli” bistrot olympique où les vieux s'affrontaient aux cartes et aux boules.
En empruntant la rue Jean Jaures on passait devant la robinetterie du Rhône (où fut inventé le robinet par mr Carre) la bijouterie Habrard (devenue Jourdan), on s'arrêtait boire un coup d'absinthe chez Faure, au 44 on trouvait le tonnelier Rougé et la serrurerie Matras, presqu'en face ( à l'emplacement du Picardie ) un autre tonnelier Mr Dutronc.
Au bout de la rue la maison Jolland vendait de l'outillage agricole, sans oublier la la fabrique de bijoux Masviel installée au 22 rue J.Jaures qui avait créé une usine plus importante au coin de l'avenue de Chabeuil et de la rue J.Jaures. En continuant ce circuit on arrivait rue du quatre septembre qui n'était qu' un chemin avec au milieu le canal.
Plus tard quand le canal fut couvert cette rue abrita elle aussi une mutitude de petits commerce: les glacières valentinoises, l'épicerie Tessier, la maçonnerie Passera, la serrurerie zinguerie Blachon, l'épicerie Béal également taxi, l'ébéniste mr Gabriel Métifiot, l'atelier de corsetière de Madame Métifiot, etc..
On trouvait d'autres commerces dans le quartier : les chaussures Solor à l'angle de la rue Mirabeau et Painlevé, la chaudronnerie Marion rue de l'Armée Belge qui servira de gymnase plus tard aux élèves du quartier, la fabrique de soieries de l'usine Cognat rue Mirabeau, l'horlogerie Bontoux et l'usine faure and co fabrique de plats et casseroles rue Thiers, l'épiceriecafé jeux de boules “les Eydalènes .
Egalement l'usine Courtier (entreprise de petite mécanique ) rue M.Joffre, une autre épicerie Chanal qui sera remplacée plus tard par les cycles Reboulet où l'on pouvait faire réparer son vélo mais également en commander un sur mesure ; l'entreprise d'électricité Courtin qui occupa plusieurs garages dans l'impasse Dickens dans les années 60.
Rue Gallienie la ferme Astier proposait oeufs, laits, légumes au voisinage ; à coté de la ferme le dernier charron de Valence Mr Lévêque s'installa aprés la guerre et devint carrossier par la suite.
Plus tard dans les batiments de la ferme se sont établis clinic chauffe-eaux, le garage Sarméo en 66, l'atelier de mécanique de précision Theers et la coopérative agricole.
Plus loin les pépinières Valla s'étendaient jusqu'à l'avenue du grand Charran avec des créssonnières ( à l'emplacement des immeules les clos de Charran).
A l'époque le parc Benjamin Dellesert était une propriété privée, et ce qui ressemblait à un village allait s'urbaniser, des immeubles remplaçant une partie des jardins.
Le quartier était déjà dominé par la caserne des Spahis.
En 1831 le ministre de la guerre installe dans les batiments du petit séminaire (lui même construit sur les ruines du couvent des cordeliers) une caserne d'artillerie, cet ensemble de batiments restera dévolu à l'artillerie sous différentes formes (5ème rég d'artillerie lourde, dépot des 114e et 314e, hopital militaire, hopital de convalescents etc..). En 1939 le quartier prend le nom du général Baquet ancien commandant du 6eme reg d'artillerie de Valence, et le “Prytanée s'y installe ,puis le commandant du Prytanée reçoit l'ordre de laisser la place aux allemands. En Mars 1944 aprés le retrait précipité de l'armée allemande les troupes françaises récupèrent la caserne Baquet. Celle-ci sert à la libération de base de ravitaillement pour les troupes américaines et de la France libre, et le 75e d'artillerie lourde et des éléments du 2e bataillon du 1er reg de tirailleurs marocains y prennent leurs quartiers... En 1966 le régiment des forces du territoire sous forme de régiments commando s'installe à son tour et en juillet 1984 le 1er régiment de Spahis s'y installe officiellement. Depuis les batiments ont évolués jusqu'a la création de la zone technique aux couleurs attrayantes dernièrement.
L' urbanisation du quartier commence dans les années soixante : premiers immeubles des dauphins en 1961 puis vint le Marly Etc...
Dans les années soixante Valence grandit rapidement et notre quartier parait oublié : les équipements collectifs sont inexistants. D'une enquête effectuée en 1966 il ressort un besoin urgent d'une école maternelle, d'un terrain de sport, d'un foyer pour les jeunes, d'un square pour les enfants, d'un poste de téléphone public etc... Pour faire aboutir ces demandes et favoriser les relations humaines un comité de quartier est créé en 1967 (le premier président en fut Rodolphe Pesce).
Des ateliers de peinture, bricolage, poterie et des sorties aux ski sont proposés aux jeunes dans la salle attenante à la chapelle (la chapelle Notre Dame fut construite en 1954 dans un élan collectif des paroissiens).
En 1968 création de la MJC dans des locaux (actuelle halte garderie) 6 av du grand Charran Puis à partir de 1975 dans la maison du parc B.Delessert.
En 1969 ouverture de l'école maternelle Montaigne et de deux classes de primaires dans des locaux préfabriqués.
L'école sera installée dans les locaux actuels en 1972.
En 1975 ouverture du centre social de la rue Thiers.
Avec la mise en place des équipement socioculturels, les activités diversifiées de la MJC, la nécessité d'un comité de quartier s'estompa, il fut mis en sommeil dans les années 80.
Mais tous les besoins du Grand Charran n'étaient pas satisfaits... la nécessité de représenter les intérêts collectifs des habitants vis à vis des pouvoirs publics et de faire avancer des projets et des idées qui facilitent la vie de tous amènera la reconstitution du “comité des habitants “en octobre 1993.
En décembre 1993 plusieurs propositions sont formulées lors de la révision du plan d'occupation des sols : aménagement de la place Max Dormoy, ouverture du terrain de sport Amblard aux jeunes du quartier, préservation des jardins av du Grand Charran, etc... Une pétition demande la création 'un bureau de poste avenue de chabeuil .
Les membres du comité ont rencontré les élus et responsables des services techniques sur divers sujets : aménagement et éclairage du parc, l'entretien des rues et des trottoirs ,les sens de circulations, (par ex rue de la forêt) la sécurité autour des écoles, l'implantation d'un terrain de jeu pour les ados (agorespace).
Des réalisations ont été obtenues : les places Gardon et M.Dormoy, la mise en valeur des canaux, l'aménagement de la rue J.Jaures, du carrefour Montplaisir /Chabeuil /sangnier... Mais il y eut aussi la fermeture du terrain de sport Amblard, et nombre des propositions du comité de quartier restent sans réponses.
Aujourd'hui un comité de quartier existe encore, il aurait besoin de sang neuf, de s'étoffer avec des nouveau arrivants, il semble trés peu actif et féodé à la municipalité .
Celui çi s'est par exemple retiré du petit journal du quartier.
Ce journal créé en avril 2001 “Le Charrandez-vous “ avec le soutien de la MJC, de la Ludothèque, des associations ACAPA (association culturelle et amicale du grand Valence) l'UNFE (union familiale espoirs association de services (repassage) qui aide des personnes en réinsertion, les école Montaigne et Récamier, le collège Camille Vernet, et l'association du canal du Charran, est un lien social important et incontournable pour le quartier ( j'en remercie sa directrice E.Debard et ses différents chroniqueurs car ce texte est le produit de différents articles du “charrandez-vous” entre autres un texte de J.Pierre Vialle de 2003 où il évoque le quartier de son enfance).
Actuellement le quartier connait une nouvelle mutation: les personnes qui s'étaient installées dans les années soixante sont à la retraite, leurs enfants sont partis, et beaucoup résident encore dans le quartier.
Des familles des classes moyennes se sont installés dans la decennie 80 à 2000 car c'est un quartier où il fait bon vivre ( assez calme ) et on trouvait encore des petites maisons avec jardin. Ces dernières années la hausse de l'immobilier modifie la sociologie du quartier car les maisons sont à des prix qui ne permettent qu'à des cadres ou à des retraités aisés de s'y installer. On voit même des maisons avec jardins disparaitre, remplacées par des immeubles de standing dont les appartements sont destinés aux mêmes. Apparemment la ville de Valence ne fait pas de réserves foncières dans le quartier ( elle a par exemple laissé partir l'usine de textile Cognat à l'église des Mormonts ( depuis le permis de construire n'a pas été utilisé ) batiments qui auraient pu accueillir des logements sociaux, une maison médicale, une crèche etc.... Si on n'y prend pas garde à ce rythme là il n'y aura plus que des personnes agées (aisées) dans le quartier, et plus du tout de mixité sociale et générationnelle .
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